Depuis 30 ans, la société belge Fer à Souder s’est forgée une solide réputation dans la ferronnerie et la restauration d’auvents et verrières en métal.
Eric Mercenier, élu Meilleur Artisan Bruxellois en 2010, transforme entre ses mains l’acier en œuvre esthétique. Autodidacte, il a commencé la ferronnerie à 14 ans, avant d’étudier les mathématiques et devenir cadre dans un établissement bancaire. « À 30 ans, j’ai changé de vie et je me suis lancé dans l’artisanat d’art à temps plein. Aujourd’hui, j’ai 60 ans et je pense avoir acquis une certaine expérience dans ce domaine. Dans mon atelier bruxellois de 400 m2, je travaille aux côtés de mon fils et d’un second salarié. » Dans ses premières verrières, il a su capter la lumière dans un mariage entre la finesse du métal et l’éclat du verre. De création en création, Eric Mercenier est devenu un maître incontesté dans son domaine.
Une clientèle prestigieuse et exigeante
La société Fer à Souder adapte son expertise à la demande de ses clients : particuliers, comme professionnels. Ses travaux de création ou de restauration sont réalisés de A à Z en réduisant au maximum les intermédiaires. Des auvents aux baies vitrées, escaliers, lanterneaux, marquises, mobilier ou objets de décoration en passant par des pergolas, des serres et des verrières, ces artisans d’art réalisent des travaux pointus et robustes. « En ce moment, nous habillons un restaurant du centre-ville de Bruxelles : étagères monumentales, tonneaux en métal et bois et un plafond en échasses d’acier. Nous avons restauré une grande marquise et deux auvents dans la cour d’honneur du Parlement belge. En France, vous pouvez voir notre travail dans les verrières des restaurants Exki. »
Depuis quelques années, Eric Mercenier observe non pas un nouvel engouement, mais un désir constant pour la ferronnerie dans nos maisons. « L’alliance légère du fer et du verre module une grande pièce de vie, bloque les nuisances d’une cuisine par exemple, tout en laissant passer la lumière. » Il travaillera prochainement à l’aménagement de péniches art déco en chambres d’hôtes. Très sollicité, l’artisan d’art se laisse guider par le bon goût et les étonnants challenges qui s’offrent à lui.