Rachel Gontard recourt à l’énergie pour apaiser les blessures physiques, psychiques et émotionnelles. Une belle âme ouverte sur le monde…
Dernière-née d’une fratrie de 10 enfants, Rachel Gontard s’est très tôt tournée vers les autres, ressentant leurs émotions et leurs états d’âme. Cette faculté à lire autrui ne l’a jamais quittée. Les années passant, sa sensibilité exacerbée est devenue un atout, qu’elle a mis au service des autres en créant le cabinet Ilmanaya. Styliste de formation, Rachel pratique aujourd’hui la peinture vibratoire, une forme d’expression à mi-chemin entre l’art et le soin. Ses œuvres n’ont rien de conceptuel ni de planifié : tout vient avec le geste, la sensation et l’écoute de soi. Poser le regard sur une de ses toiles, c’est mettre une clé dans une serrure, et s’autoriser à ouvrir la porte à ses ressentis sur d’autres réalités. C’est le lâcher-prise.
Un lâcher-prise que l’on retrouve dans les portraits d’âmes. Chacun de ces tableaux est une pièce unique créée pour celui à qui elle est destinée. Le portrait d’âme permet un voyage à l’intérieur de soi, à la rencontre de son être profond. C’est une forme de reconnexion avec ce qu’il y a de plus sacré en soi. Il faut se l’approprier comme on s’approprie une part de soi-même. C’est accepter de poser ses repères pour s’ouvrir au changement. C’est se laisser traverser par les sentiments qui nous submergent, pour les dépasser sans chercher à les contrôler. Alors le portrait d’âme agira comme un soin, guérissant les blessures les plus profondes et les plus anciennes, comme un baume posé sur nos plaies.
Au-delà de la peinture, Rachel intervient également dans le domaine équestre. Le cheval est un être profondément sensible, qui perçoit tout de son environnement. En symbiose avec son cavalier, il forme avec lui un véritable couple. Rachel ne se contente donc pas de travailler sur le cheval et ses blessures. Elle s’intéresse également à la relation qu’il entretient avec son cavalier. Elle devient le véritable trait d’union entre ces deux êtres dont elle sonde les âmes. Ses mains, ses mots, sa gestuelle : tout vise à soigner les souffrances de l’animal et de son partenaire et à mettre en évidence les interférences entre eux. Encore et toujours, elle met en lumière les blessures pour les dépasser.