En Belgique, la société Fixis innove en proposant le plafond et le mur chauffant et rafraichissant.
A l’heure de la transition écologique, les propriétaires se tournent vers des appareils de chauffage basse consommation. Dans ce domaine, la pompe à chaleur air/eau et la chaudière à condensation sont les solutions les plus prisées du marché. En principe, les machines sont raccordées sur un réseau hydraulique de type radiateurs ou plancher chauffant. La société belge Fixis va plus loin et propose un système innovant et efficace : le plafond et le mur chauffant et rafraichissant. Ce procédé s’appuie sur le principe du rayonnement et offre une température de ressenti très agréable. « Le plafond chauffant joue le rôle de soleil dans la maison. Son régime d’eau très basse température et sa forte réactivité de fonctionnement sont une source d’économie et de confort » explique le dirigeant. L’autre avantage : celui des travaux. Cet équipement est compatible en rénovation comme dans le neuf. Il n’y a pas besoin de mettre en œuvre une chape liquide.
Un système réversible
Le mur chauffant qui génère plus de puissance a l’avantage de diminuer les surfaces traitées puisque le système s’installe sur la moitié du pan. L’inertie n’existant pas, il dissipe de l’énergie uniquement en cas de besoin tout comme le plafond. Un aimant est fourni pour détecter le tube PER du mur ou du plafond. Vous pouvez donc installer un lustre ou un tableau en toute sécurité.
Le réchauffement climatique est une réalité croissante qui modifie le confort des maisons. L’été, il fait de plus en plus chaud. « Le système est réversible. Quand il est couplé à une pompe à chaleur, il est possible de rafraichir la pièce l’été. » La température d’eau du plafond est minimum de 18°C et celle du mur est de 19°C ; le risque de condensation n’existe pas.
En rénovation, l’installation d’un système de chauffage nouvelle génération (pompe à chaleur, poêle à bois, à granulés, chaudière à condensation gaz…) est éligible au CITE (Crédit d’impôt pour la transition énergétique), à l’éco-prêt à taux zéro ou encore aux Certificats d’économie d’énergie (CEE).