Entrés dans les mœurs depuis moins de trois siècles, le plancher et le parquet étaient initialement réservés aux nobles. Aujourd’hui, les deux sont accessibles au grand public et se rencontrent dans tous types de lieux et de styles. La pose est plus simple que jamais, et les nombreuses variétés de matériaux et couleurs en font un revêtement adapté à n’importe quelle pièce de la maison. Vous hésitez encore à sauter le pas ?
Bois véritable ou stratifié
En fonction du budget alloué et de la pièce de destination, on peut distinguer trois catégories de matériau : le stratifié, contreplaqué et bois massif. Si un sol en bois véritable apporte à un intérieur une certaine chaleur et authenticité, le stratifié se révèle être une bonne alternative économique et durable. L’illusion est convaincante : un motif bois est imprimé sur des lames de composite puis recouvert d’une couche de résine. La pose est généralement plus simple, et de nombreuses couleurs et motifs sont disponibles. Cependant le stratifié vieillira moins bien que du vrai bois, et les puristes au regard aiguisé le différencieront rapidement d’un parquet véritable. Mais ce dernier n’est pas forcément hors de prix. Si votre budget vous limite, un plancher en contreplaqué est tout indiqué.
Plusieurs couches de différents bois sont superposées pour leurs qualités, la dernière couche pourra être en bois « noble », donnant aux planches une allure authentique. Et enfin, les planchers en bois massifs, souvent plus onéreux, sont considérés comme le choix haut de gamme. Le bois choisi et son traitement définissent l’usage et le rendu du parquet, et là encore il y en a pour tous les goûts. Et dans ces trois types de parquets, vous pouvez trouver différents systèmes de pose, certains très simples que vous pourrez installer vous-même et sans outils.
Les caractéristiques à choisir
Quel que soit le type de matériau choisi, vous aurez ensuite un certain nombre d’options :
- La couleur. Bois naturel (déjà une large gamme de couleurs) ou teint, blanchi ou noirci… Si un beau plancher rougeâtre apporte chaleur à une chambre ou un salon, un noir sera d’un bel effet dans un living room au style moderne et un bois grisé ira aussi bien dans une cuisine que sur une terrasse.
- La largeur des lames. Généralement comprise en 12 et 30 centimètres, cette largeur conditionne autant la facilité de pose et le rendu visuel. De fines planches formeront comme un second motif en plus des dessins du bois, suggérant une certaine simplicité décomplexée, tandis que les plus larges lames mettront l’accent sur le matériau même.
- La finition, comprenant à la fois l’éventuelle verni ou résine recouvrant le produit que la « couche d’usure ». La pièce de destination est à prendre en compte ici : une pièce humide comme un salle d’eau impliquera un résinage spécifique et un entretien particulier, et une pièce de passage comme un couloir une couche d’usure (épaisseur de la couche de bois sur les parquets en contreplaqué) plus importante.
Envie d’originalité ? Changez de chêne.
Quand on pense parquet, on pense au chêne. Et c’est en effet le bois le plus utilisé à cet usage. Il pourra être facilement teinté et traité en fonction de sa destination. Mais de nombreux autres bois sont disponibles, qui peuvent être choisis pour leur aspect mais aussi leur dureté. Bien évidemment, des bois classiques qui nous sont familiers (bouleau, châtaigniers…), comme des bois exotiques plus nobles (teck, wengé, acajou…) ou encore des plus surprenants, comme le bambou. Et bien sûr, privilégiez tant que possible des bois d’une origine proche ou répondant à des labels écologiques ou de cultures responsables.
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