Avner, après des débuts impressionnistes, évolue vers l’expressionnisme pour s’ouvrir également à d’autres horizons menant à l’abstraction.
Un style impressionniste, expressionniste et abstrait
Peintre à Pont-Aven, Avner a un parcours atypique. Il se destine à devenir architecte d’intérieur. Il rencontre, à 23 ans, sa femme Anne Millasson. Elle était artiste peintre et restauratrice de tableaux. Son destin prend une direction inattendue. Elle l’initie à l’art pictural. Elle devient ainsi son pygmalion. Avner se souvient de ses débuts : « Nous tenions une galerie d’art à Paris et je me suis rendu compte que mes tableaux se vendaient bien aux enchères. » En 1996, il ouvre sa galerie à Pont-Aven. Ce haut lieu de l’art est proche du célèbre Bois d’Amour. Ce dernier est une source d’inspiration des peintres impressionnistes, comme Gauguin et l’école de Pont-Aven. Ses toiles se vendent aussi bien dans les salles de vente comme à Drouot à Paris. Elles sont commercialisées également à travers le monde, aux États-Unis, au Japon, en Europe. Elles sont enfin exposées dans des galeries et chez des collectionneurs. Dernièrement, l’artiste expose aussi ses œuvres dans son autre galerie à Cannes.
Une galerie à Pont-Aven et à Cannes
Peintre à Pont-Aven, Avner se reconnaît parfaitement dans la continuité des artistes comme Vincent Van Gogh. Il partage avec ce dernier la spontanéité picturale de l’impressionnisme à l’expressionnisme. Il y ajoute des couleurs inattendues, comme du jaune ou du rouge dans la mer (typique du fauvisme). Le peintre s’exprime uniquement à l’huile. Il déclare travailler de manière spontanée, rapide et instinctive. Ses traits et ses couleurs ne sont pas définis à l’avance. Ils sont ses sentiments et son ressenti. Ils prennent vie sur la toile. Parmi ses toiles, sa jeune Bretonne se pare de couleurs changeantes aux motifs tous différents.
Un peintre romantique
Peintre à Pont-Aven, Avner se consacre en parallèle à l’abstraction dans l’esprit de Pollock. Sa peinture à l’acrylique s’exprime de façon spontanée. Elle se traduit par une envolée lyrique. Celle-ci est d’un romantisme poétique. Elle est similaire à des notes de musique qui se croisent et s’entrecroisent. Il souhaite transmettre le ressenti d’un instant d’émotion. Ce dernier ne peut être retenu. Il se laisse guider à travers ses différentes toiles du figuratif à l’abstraction. Ainsi, il peut rester un long moment sans peindre. Il ne considère pas l’art comme un travail, mais comme un besoin. Ce besoin va jusqu’à ce que l’envie de s’accomplir à nouveau lui devienne indispensable. Il se dit simplement heureux de rencontrer des amateurs d’art, en toute humilité. Il apprécie de leur apporter du bonheur.