La passion de la couleur guide à chaque instant Louis Faye dans ses aquarelles lumineuses.
L’enfance et la manière dont on grandit dessinent souvent les grandes lignes de ce que l’on deviendra à l’âge adulte. Le parcours de Louis Faye le démontre avec brio. Né dans une famille nombreuse, il a été éveillé très tôt à la beauté et à la peinture. Ses grands-parents dessinaient, ses parents lui offraient des livres d’art. Il n’en fallait pas plus pour faire éclore une passion, mieux une vocation.
Un parcours dans les musées


Très tôt fasciné par les aquarelles de Turner et Cézanne, Louis Faye décide de consacrer sa vie à l’étude du dessin et de la peinture. Jeune, il voyage en Italie, aux Pays-Bas et en Angleterre. En France aussi, évidemment : au Louvre, il copie les œuvres des Maîtres dans les cabinets des dessins.
Son parcours le conduit à exposer à Paris dès les années 1980. Quelques années plus tard, il s’installe en Provence avec sa femme peintre, Bénédicte Plumey. Il est guidé par la lumière radieuse du Pays de Cézanne.
Les aquarelles, des couleurs vibrantes


Il faut entendre Louis Faye parler des couleurs et de leurs vibrations sur le papier aquarelle pour ressentir un véritable enchantement. Chaque geste du pinceau devient un poème dans sa main, le prolongement d’une illumination de l’esprit. Son but : révéler les beautés visibles et invisibles que recèle la nature, et atteindre la lumière à travers elles.
Quand il peint des pivoines, comme dans sa série actuelle, il prend toujours le temps de longuement observer leur transparence et leurs nuances. Un regard attentif qui élève ses aquarelles : plus que des peintures de fleurs, elles témoignent d’une beauté fragile et éphémère, et d’une grâce hors du temps.
Une éternité qui s’offre maintenant à vos regards.