Au moment de peindre, Julien Durix aime raconter des histoires. Ses œuvres, qui mixent les univers, sont voulues pour être accessibles à tous et toutes.
Né dans une famille d’artistes, Julien Durix a toujours baigné dans cet univers. Très jeune déjà, il regardait sa mère et sa grand-mère créer, et passait lui-même des heures chaque jour à dessiner et à peindre. Pourtant, vivre de son art lui paraissait alors utopiste. Plus passionné par la peinture que par l’école, il entame des études d’art qui lui apportent des bases techniques… mais qu’il doit malheureusement arrêter plus tôt que prévu. Son histoire ne pouvait pourtant pas s’arrêter là « la peinture, c’était avant tout par passion. Même si je n’avais pas pu en faire mon métier, j’aurais continué à peindre », raconte-t-il. Sa première exposition, à Vichy, dans sa ville natale, est vite suivie de nouvelles propositions, puis d’autres mises en avant. Ses toiles plaisent. C’était ce dont Julien Durix avait besoin pour se convaincre que ses œuvres avaient trouvé leur public.
Un univers bien à lui


Julien Durix n’aime ni les limites ni les étiquettes. « Ce qui m’intéresse, c’est de raconter des histoires, de composer des mises en scène, de les imaginer dans des situations inédites… ». Il s’inspire de nombreux éléments différents, mixe les univers : du street art à Van Gogh, en passant par la pop culture et la nature. Chaplin, l’art contemporain, Star Wars… Tout lui parle.


« Je prends la liberté de réaliser mes idées, sans me demander si c’est mon style. Je reste libre dans mes créations. En un mois, je peux aussi bien peindre que sculpter. J’ai toujours de nouvelles idées, l’envie de tester de nouveaux supports. L’important, c’est la création, plus que le support ou la technique ». Un fonctionnement qui lui convient, car il est aujourd’hui exposé partout dans le monde. « Aujourd’hui, je peux me consacrer à ma peinture. Mes œuvres vont dans les galeries, puis voyagent. Certaines traversent même les continents »
Des créations pour les galeries et pour les gens


Dans les galeries, et notamment Les Galeries Bartoux, Julien Durix expose des œuvres originales. Des peintures sur toile, mais pas seulement. Pour sa série « La vie en roses », il a peint des portraits d’animaux directement sur un support unique fait de plusieurs centaines de roses. Son travail s’apprécie alors sous toutes les perspectives, de face comme depuis le côté. Les roses reviennent aussi pour apporter du volume à ses peintures sur bois, comme son œuvre « Rosalia », un portrait féminin avec une coupe de cheveux en relief.
Mais afin de rendre son travail accessible à tous, Julien Durix propose aussi des œuvres en édition limitée sur son site internet. « Les éditions originales peuvent atteindre jusqu’à 50 000 euros, ce qui est difficilement accessible pour tout le monde. Je voulais que chaque personne qui aime mon travail puisse l’apprécier chez lui ».
Et, là encore, il présente différentes versions possibles de ses œuvres : des tirages numérotés et signés de ses œuvres originales, vendus à 150 exemplaires avec ou sans encadrement. Ou des tirages prestige, sur plexiglas, à 30 exemplaires seulement et avec certificat d’authenticité. Ces reproductions rares sont en vente entre 129 et 599 €. « Les réseaux sociaux m’ont permis de me faire connaître. Je veux ainsi rendre mes œuvres accessibles aux gens qui me suivent, les démocratiser ». Une belle initiative et une jolie manière de montrer que l’art n’est pas seulement élitiste. Et un moyen d’accrocher chez vous des reproductions de qualité, alors que la cote de Julien Durix sur le marché de l’art ne cesse de grimper.