Artisan ébéniste dans les Hautes-Alpes, Marjolaine Morel a créé l’Atelier Fruit des Bois, une ébénisterie au croisement de plusieurs univers.
Artisan ébéniste atypique
Architecte paysagiste de formation, Marjolaine Morel décide de tout quitter pour concrétiser un rêve d’enfance, devenir artisan ébéniste. Ainsi, en 2020, elle saute le pas et intègre la prestigieuse École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon (ESEA). Diplôme en poche, elle lance l’Atelier Fruit des Bois en 2021.
Elle garde de solides compétences de sa première vie. D’abord, dans la conception graphique mais aussi dans la relation avec ses clients. Au quotidien, elle utilise désormais ses deux casquettes pour perfectionner son métier.


L’ébénisterie engagée
Marjolaine exerce son métier-passion avec bon sens. Pour cela, elle conçoit du mobilier à la demande et dans la plus pure tradition de l’ébénisterie. Elle utilise du bois massif de haute qualité, issu de scieries du Jura ou des Hautes Alpes. Jusqu’au-boutiste, elle a à cœur de s’approvisionner auprès d’entreprises locales pour ses différents besoins en matériel.
De plus, à la fabrication de mobilier sur-mesure s’ajoute d’autres savoir-faire. Ainsi, Marjolaine excelle dans l’agencement, la restauration de meubles anciens, la sculpture sur bois et le travail du patrimoine d’art sacré. L’artisan ébéniste intervient partout en France.
La technique au service de l’imagination


Qu’elle travaille pour une herboristerie locale ou pour le salon d’un particulier, Marjolaine tisse un lien authentique avec ses clients. L’ébéniste d’art part à leur rencontre, s’imprègne de leurs goûts et de leur façon de vivre.
Parmi ses réalisations phares, Marjolaine a relevé le défi d’habiller l’entrée d’un appartement de manière design et unique. Pour cela, elle a choisi d’encadrer l’entrée avec des lames décoratives en merisier et sycomore massifs. À cette composition s’ajoute un éclairage par bandeaux LED parfaitement intégrés et un meuble d’appoint pratique et discret.
De plus, Marjolaine a un meuble signature : le secrétaire Notre Dame. Pour le concevoir, l’artisan ébéniste utilise toutes les techniques qui lui sont chères : sculpture à la gouge, frisage en rayon de soleil ou encore piètement en ogive. Ce bijou de technicité reflète son identité et l’hommage qu’elle souhaite rendre à la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Ainsi, toujours guidée par ses rêves, elle a le projet de se présenter au concours des Meilleurs Ouvriers de France. Nul doute qu’elle a toutes ses chances de décrocher le titre !

