De Tokushima à Paris, l’Atelier Seiran perpétue et réinvente depuis plus de cinquante ans l’art rare de l’indigo japonais. La renaissance d’un bleu éternel Tout commence avec l’intuition d’une femme, Yôko Hashimoto. En 1970, dans le jardin de sa maison à Tokushima, elle fonde l’Atelier Seiran. Son objectif est clair : sauver un savoir-faire en péril. Après la Seconde Guerre mondiale, les teintures chimiques menaçaient de faire disparaître l’aizome, la teinture à l’indigo japonais. Pour préserver cet art ancestral, Yôko crée un lieu où tradition et création se rencontrent. L’année suivante, elle devient la première artisane de Tokushima à posséder sa propre cuve à indigo. De plus, Yôko Hashimoto ne se contente pas de protéger le passé. En effet, elle innove en mariant la technique de la cire et l’indigo japonais. Cette combinaison inédite exige rigueur et sensibilité. Ainsi, elle donne naissance à un univers unique, empreint de poésie et…
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