Rencontrer Yoshiyaki Takei, c’est croiser un homme discret, presque effacé, dont le regard semble déjà tourné vers un autre monde. Rêveur lunaire ou sage en quête de lumière, il incarne cette figure de l’artiste japonais vivant à demi dans l’immatériel. Habité par un ailleurs, il le traduit en peinture avec une sensibilité singulière. Dans l’univers de l’art contemporain japonais, sa démarche se distingue par une profondeur spirituelle singulière. Un parcours entre silence et lumière Né au Japon, Takei commence très jeune à créer. À vingt ans, il rejoint une école d’art à Tokyo, où il expose ses premières toiles. Puis, il y a trente-cinq ans, il choisit de revenir dans son village natal, à trois heures de la capitale. Loin du tumulte urbain, il trouve dans le silence et la solitude un terrain propice à la création. « Je pensais pouvoir créer sans distractions et me concentrer sur moi-même »,…
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