Ce printemps, le musée de l’Hospice Comtesse de Lille accueille une exposition d’art contemporain unique, retraçant l’œuvre du peintre belge Charles Szymkowicz. Véritable peintre des visages, il est une figure majeure parmi les précurseurs de la nouvelle figuration et du néo-expressionnisme.
Un peintre de l’âme, sincère et authentique
Charles Szymkowicz est un artiste peintre célèbre né à Charleroi le 17 janvier 1948. Il enseigne le dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Charleroi mais également la peinture à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. À travers cette nouvelle exposition d’art contemporain, il nous dévoile des portraits de personnalités qui lui sont chers. Des peintres d’abord, mais également des sculpteurs, compositeurs, poètes, écrivains, ou bien philosophes, ainsi que d’autres héros « anonymes ». Il révèle ainsi leur vrai visage grâce à ses tableaux monumentaux, aux couleurs vives. Ce peintre de l’âme analyse les visages avec sincérité, liant la force du geste à une émotion authentique. Léo Ferré disait d’ailleurs à son sujet : Charles Szymkowicz vous prend par les yeux et ne vous lâche plus.
« L’artiste maudit » au cœur de son œuvre
À travers cette exposition d’art contemporain, Charles Szymkowicz nous offre un face-à-face saisissant. Il partage sa passion pour la figure de « l’artiste maudit », grâce à des œuvres authentiques parmi les plus originales.
Dans son univers expressif, cette figure du Maudit revêt toutes les formes, visages et cultures. Elle incarne aussi bien les poètes Rimbaud, Verlaine ou Baudelaire que les stars brisées comme Marilyn Monroe ou Amy Winehouse. Sans oublier le génie torturé de Vincent Van Gogh.
Les portraits de Szymkowicz dérangent autant qu’ils bousculent. Imprévisibles, ils symbolisent certes la douleur, mais portent également en eux un formidable message d’espoir. Ils nous rappellent ainsi qu’à travers chacun de nous résonne cette même figure du maudit.
L’exposition d’art contemporain à Lille d’un artiste hors norme
Le Musée de l’Hospice Comtesse rend hommage à plus d’une centaine d’œuvres de l’artiste. « L’atelier » pour commencer, son œuvre autobiographique titanesque réalisée au début des années 1970. Elle occupe près de trente mètres dans la grande salle des malades, une première en France. L’artiste lui-même décrit cet espace comme étant la clinique du désespoir et de l’espoir enlacés. La pharmacie toujours de garde du tragique transfiguré. Une représentation qui prend tout son sens puisqu’il s’agit d’un lieu ayant prodigué des soins du corps et de l’esprit dès le XIIIème siècle.
La chapelle abrite quant à elle une exposition de peinture sculpturale sur le thème de la bombe atomique. Parmi les œuvres exposées, « relief » met en valeur son travail par l’utilisation exubérante de la matière et des pigments.
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