Parce que nous soutenir, c’est aussi les soutenir… Action Protection Animale agit en tant que véritable brigade de protection animale. Sous la houlette de sa présidente Anne-Claire Chauvancy, l’association lutte contre la maltraitance animale encore trop peu condamnée.

Lutter contre la maltraitance peu condamnée grâce à une brigade de protection animale

APA : brigade de protection animale en France

En 2020, sept fondateurs, tous experts en protection animale et en droit, créent l’APA. En tant que véritable brigade de protection animale, leur mission relève avant tout du sauvetage des animaux abandonnés ou maltraités. L’association mène pour cela des enquêtes sur le terrain, en répondant aux signalements trop souvent ignorés. Anne-Claire Chauvancy n’en est, par ailleurs, pas à son premier essai. Après ses études de droit, la présidente a occupé un poste de responsable de la protection animale à la Fondation Assistance aux Animaux. Elle a lancé cette initiative, convaincue que « c’est par la justice qu’on changera les choses ».
L’association des animaux maltraités poursuit ainsi trois objectifs complémentaires. Défendre et protéger les animaux et leur environnement avant tout, mais également sensibiliser l’opinion publique en éduquant les jeunes. Enfin, elle veille au respect des lois protégeant les animaux et l’environnement.

Des actes de maltraitance plus nombreux face au manque de moyens

APA : brigade de protection animale en France

Confrontée à l’horreur, la militante témoigne elle-même de son expérience. En adoptant un malinois nommé Owen, elle lui découvre de nombreuses fractures suite aux mauvais traitements de son ancien propriétaire. Owen ne pouvait ni respirer ni manger à cause de sa mâchoire gravement endommagée. Heureusement, un vétérinaire l’opère avec succès. Elle porte ensuite plainte contre le propriétaire, qui n’a, à ce jour, toujours pas été jugé.

La loi du 30 novembre 2021 impose une peine de 3 ans d’emprisonnement et 35 000 euros d’amende pour maltraitance animale. Si l’animal meurt, la peine peut aller jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Cependant, la majorité des signalements de maltraitance sont classés sans suite. Face à la recrudescence de ces actes et au manque de moyens, la brigade de protection animale APA continue d’alerter le public notamment à travers sa campagne de sensibilisation poignante.

Un objectif : conscientiser tous les publics

APA : brigade de protection animale en France

Cette campagne présente trois vidéos animées de photos de chiens : Maya, Junior et King. Ils témoignent virtuellement de leur souffrance avant de succomber de la cruauté de leurs propriétaires. Chaque vidéo se termine par ces mots déchirants : « Tu auras été mon meilleur ami. À la vie, à la mort. »

La présidente évoque également les sessions pédagogiques proposées par la brigade de protection animale dans les écoles, lycées et facultés. Une action permettant ainsi d’expliquer à toutes les générations l’importance de respecter les animaux et notre responsabilité. En outre, ce sont plus de 10 000 cas de maltraitance officiellement recensés en 2023.

Brigade de protection animale : « Nous soutenir, c’est les soutenir ! »

APA : brigade de protection animale en France

Selon la présidente de l’APA, on peut malheureusement tripler ce chiffre. En effet, la maltraitance est partout : voisins, famille, célébrités… Elle est par ailleurs trop souvent non dénoncée. C’est pourquoi, l’association invite toutes celles et ceux qui remarquent un comportement anormal à le signaler. Mais ce n’est pas tout. La brigade de protection animale recrute également, travaillant avec 300 bénévoles sur toute la France. Les sympathisants peuvent par exemple représenter l’association dans des stands ou prendre en charge les transferts et visites post et pré adoption. Ils agissent également à l’échelle locale, en alertant notamment sur l’abandon et le trafic d’animaux. Enfin, les bénévoles peuvent se rendre sur les lieux de signalements de maltraitances, ou participer à des actions de dépollution. Le bénévolat est essentiel pour développer le réseau national et assurer une présence là où elle est nécessaire. À terme, l’APA souhaite créer ses propres refuges, car, actuellement, entre la saisie et le jugement, l’animal est envoyé dans des refuges de plus en plus saturés ou des familles d’accueil. L’association souhaite donc mettre en place des structures plus confortables afin d’atténuer leur stress.

L’association, qui ne reçoit pas de subventions, vit grâce à la générosité publique. Les dons permettent de couvrir les frais de fonctionnement et les actions de terrain. Il s’agit notamment de couvrir les frais concernant les vétérinaires, le transport, l’accueil des animaux, et la sensibilisation. La générosité des donateurs permet ainsi des actions concrètes sur le terrain.

Auteur

Les commentaires sont désactivés.