Depuis 1973, le WWF France agit au quotidien en tant qu’association de protection de l’environnement. Son objectif : préserver les régions et espèces sauvages menacées pour mettre fin à la dégradation de la planète. En bref, construire un monde où les humains vivent en harmonie avec la nature.

La planète en héritage

WWF France : association de protection de l'environnement

Depuis 50 ans, le WWF (Fonds Mondial pour la Nature) maintient des convictions inébranlables. Initialement créé pour sauvegarder les espèces menacées et animaux sauvages en France, l’organisme agit désormais quotidiennement pour préserver les forêts, les océans et l’eau douce notamment. Elle vise également à promouvoir une alimentation durable tout en luttant contre le changement climatique. En outre, tous ses projets s’inscrivent dans une perspective à long terme : préserver le vivant.

WWF France : association de protection de l'environnement
© WWF

Par exemple, pour lutter contre le braconnage, le WWF collabore avec les populations locales mais ce n’est pas tout. L’association de protection de l’environnement combat le trafic d’espèces et s’emploie à réduire la demande commerciale. Des défis majeurs nécessitant des solutions déployées sur plusieurs années et des financements durables. Ceci, Camille Perrier, la responsable des relations avec les testateurs au WWF France, l’a bien compris. C’est d’après ces éléments qu’elle invite ceux qui le souhaitent à soutenir des projets essentiels.

Association de protection de l’environnement, un demi-siècle de combat pour la nature

WWF France : association de protection de l'environnement

Le WWF est l’une des premières organisations indépendantes à protéger l’environnement dans le monde. Grâce à un réseau actif dans plus de 100 pays, elle mène des actions globales. Depuis 1973, l’association agit en basant ses initiatives sur le dialogue et le respect de toutes les parties prenantes. De plus, elle adopte une approche scientifique qui considère les limites des ressources planétaires et le développement humain.

Sous la direction de la navigatrice et Présidente d’honneur Isabelle Autissier, l’association de protection de l’environnement bénéficie d’une large reconnaissance parmi les Français. Toutefois, peu de personnes connaissent réellement l’étendue de ses actions dans l’Hexagone et les territoires d’Outre-Mer.

Des experts scientifiques au service de projets locaux

WWF France : association de protection de l'environnement

L’association a mis en place diverses campagnes de sensibilisation et d’accompagnement afin de protéger les espèces menacées. À l’image de “Entre chiens et loups”, dont le but est d’aider les bergers à se protéger des loups. Selon Camille Perrier, c’est grâce au soutien des 250 bénévoles formés que l’association de protection de l’environnement facilite la cohabitation de leurs activités pastorales avec la présence des loups, mais aussi avec les touristes toujours plus nombreux en montagne.

Côté mer cette fois, le WWF France protège les grands cétacés, comme le rorqual commun. Classé « En danger », il réside dans le sanctuaire Pélagos situé entre la France, l’Italie et la Principauté de Monaco. Un lieu aux multiples collisions entre les navires voguant des îles Corse vers la Sardaigne, véritable danger pour sa sécurité. En Nouvelle-Calédonie et en Guyane, le WWF France intervient sur les sites de ponte des 7 espèces de tortues marines. Ces dernières font également face à diverses menaces, telles que le braconnage, les filets ou le changement climatique. En France, entre Bourges et Poitiers, le WWF a racheté un tiers de la réserve naturelle nationale de Chérine. Une action qui lui a permis de sauvegarder les guifettes moustacs et leur habitat naturel. Ici, ces oiseaux migrateurs viennent donner naissance à leur progéniture, une occasion rare de les observer.

Une association de protection de l’environnement comme héritière

WWF France : association de protection de l'environnement

C’est avant tout la générosité des testateurs qui a permis à ces programmes de voir le jour. Tous ont en effet choisi de privilégier le WWF parmi leurs héritiers. Camille Perrier rappelle qu’il ne faut pas forcément être riche et âgé pour rédiger un testament. Chacun peut en effet anticiper ce choix quels que soient sa fortune personnelle et son âge. La responsable rappelle que la fondation étant exonérée des frais de succession, l’intégralité des legs sert à financer les programmes de terrain. Elle jouit ainsi de plus en plus de donateurs qui, de leur vivant, la désignent parmi leurs héritiers. Un geste de conviction fort et évolutif, un testament pouvant se réécrire selon les événements de la vie. En laissant un legs ou en souscrivant une assurance-vie, les propriétaires conservent leurs biens tout en transmettant un patrimoine durable. Autrement dit, une décision simple et belle, pour rendre à la nature ce qu’elle nous a offert de notre vivant.

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