Pour Barbara Christol, artiste plasticienne à la pratique polymorphe, l’équilibre est une quête essentielle. Peinture, dessin, tissage, performance et photographie composent un langage plastique où l’intime côtoie la rigueur. Formée aux Beaux-Arts puis à la Sorbonne, elle tisse, au sens propre comme au figuré. Une œuvre habitée par la recherche d’harmonie, la résonance entre les formes, les espaces et le temps. Quelles ont été vos premières influences artistiques ? Je crois que mon premier grand amour est Henri Matisse. Dans les années 80, une exposition lui avait été consacrée au Musée des Beaux-Arts de Nîmes. Celle-ci était axée sur son travail de dessin. J’étais enfant mais cette visite a été un choc. Puis, je me suis aussi tournée vers Kandinsky et Paul Klee. Ces derniers ont profondément marqué ma perception de la géométrie et de l’abstraction. Qu’est-ce qui vous attire dans cette géométrie ? Sa fausse simplicité. Ce travail immense…
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