Valérie Gibault dévoile ses sculptures animalières en grès ou en bronze comme autant de témoignages de l’effondrement de la vie sauvage. Un parcours artistique singulier Touchée par la disparition des espèces, le travail de Valérie Gibault est le prolongement de son amour pour les animaux. « Issue d’une famille de propriétaires terriens, j’ai toujours été entourée de chats, de chiens, de poules et de paons. Il est difficile pour moi de vivre sans. Mais ma véritable passion, ce sont les animaux sauvages. J’aime leur liberté et leur capacité à vivre sans l’homme, liberté souvent entravée par ce dernier. Par mes sculptures animalières, je souhaite partager l’émerveillement que j’éprouve pour ce foisonnement d’intelligence et de différences ! » témoigne l’artiste.Petite, Valérie aime dessiner, tout le temps et partout. Sur ses cahiers d’école, pendant les cours… « J’étais une petite fille introvertie et le dessin m’emmenait ailleurs ». Puis, elle veut entrer…
La céramiste sculpteur Véronique May crée des objets empreints de rêverie. Pluriels, singuliers ou utilitaires, ils habillent avec grâce l’espace qu’ils occupent. Le raku, une cuisson aux subtiles craquelures La terre-papier est le matériau de prédilection de l’artiste. Ce mélange d’argile et de fibres issues du papier lui permet d’user de différentes techniques de cuisson. Le raku est celle qu’elle affectionne particulièrement. Au cours de la cuisson au raku, de subtiles craquelures se dessinent. Elles laissent « exprimer la fragilité » que l’artiste aime à faire apparaître. Un univers de céramiste sculpteur peuplé de contes Ses Cocottes, ses Commères, ses Anges témoignent de cette fragilité avec poésie. Tout comme ses énigmatiques Femmes Jardins. Des créatures qui semblent naître au milieu d’un jardin potager et dont l’influence provient d’un conte géorgien. L’univers des contes peuple les créations de la céramiste sculpteur qui voit en eux une « métaphore de notre monde.…