Michèle Guillot explore avec sensibilité et liberté les chemins de la peinture abstraite. Elle y puise une inspiration profonde pour exprimer ses émotions et son imaginaire.

Un art contemporain inspiré

Michèle Guillot a découvert la peinture abstraite comme un élan vital, une expression intime qui s’est enracinée il y a une vingtaine d’années. C’est lors de sa rencontre avec l’univers des ateliers d’artistes que tout bascule. Les toiles, les pinceaux, cet environnement lui a révélé une passion, la poussant à peindre sans jamais s’arrêter.

Entièrement autodidacte, Michèle a d’abord exploré le figuratif. Puis, elle s’est immergée dans l’art abstrait, un univers où elle a trouvé sa pleine liberté. Pour elle, la peinture abstraite n’est pas une simple libération de formes et de couleurs. C’est une alchimie subtile entre liberté et contrainte. Liberté des gestes et des pigments, contrainte des techniques et des symboles. Cette tension nourrit son travail et c’est dans cet équilibre qu’elle trouve son inspiration.

Peinture abstraite, une rencontre avec l’inattendu

Coloriste affirmée, elle choisit ses palettes selon ses humeurs. Elle crée donc des alliances harmonieuses et des contrastes éclatants. Ses influences se lisent en filigrane à travers ses œuvres : Kandinsky, Moreau, Dali, Klimt ou encore Chagall. Autant de grands noms qui ont nourri son approche de l’abstraction. Mais c’est surtout son propre monde intérieur qui transparait. En effet, dans ses créations, Michèle exprime une spiritualité profonde. Cette quête de sens la guide alors vers des compositions tantôt éclatantes de vitalité, tantôt épurées jusqu’à l’essence.
L’artiste se plonge dans ses toiles avec l’énergie du matin, seule dans son atelier qu’elle décrit comme son «royaume ». De ces instants naissent des œuvres comme « Yang », une ode à la vitalité et à l’énergie solaire. De son côté, « Vieille âme » offre une réflexion sur le poids des expériences accumulées au fil des vies. Par cette profondeur naît « La nuit des temps », une peinture à l’huile rare dans son parcours. Elle constitue ainsi une méditation intemporelle sur les cycles de l’existence. À l’inverse, « Jardins d’été » respire la légèreté d’un été tardif avec ses superpositions de couleurs fraîches.
Michèle Guillot expose à New York en janvier 2025, à Lyon en mars et au Carrousel du Louvre en avril. L’artiste continue de tracer sa voie, fidèle à cette liberté créatrice qui l’a toujours habitée. Celle-ci résonne, tableau après tableau, dans l’âme de ceux qui la découvrent.

La peinture abstraite, miroir de l’imaginaire
CHIMÈRE
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