Des enfants malades qui rient auprès d’un clown à l’hôpital, c’est vital ! Depuis 2011, l’association Le rire Médecin redonne aux enfants le pouvoir de rire et sourire pour mieux affronter la maladie.
Une bouffée d’oxygène pour toute la famille
Sachant qu’un enfant sur deux sera hospitalisé dans sa jeune vie, l’attention portée à son entourage est essentielle. Des personnes qui sauront l’écouter, le comprendre, l’accompagner mais aussi et surtout le faire rire et sourire. En bref, l’aider à passer au mieux le cap de l’hospitalisation et mieux combattre la maladie. C’est selon Clotilde Mallard, directrice générale de l’association, le rôle essentiel du Rire Médecin. La visite d’un clown à l’hôpital profite jusqu’aux parents et au personnel soignant, apportant une bouffée d’oxygène et de folie burlesque.
Un clown à l’hôpital, Faire face à la maladie avec le rire
Caroline Simonds est à l’origine de ce concept solidaire. Cette Américaine francophile, acrobate, musicienne mais aussi clown intervient sous le pseudonyme de Dr Girafe. Elle avait d’abord commencé dans les hôpitaux pédiatriques de New-York avant d’importer son concept en France en 1991. Elle fonde alors l’association Le Rire Médecin, persuadée qu’il est bien plus facile de soigner un enfant heureux avec l’intervention d’un clown à l’hôpital. La suite lui a donné raison. Ce sont désormais 150 clowns qui travaillent pour l’organisme, disposant d’une formation initiale médico-sociale et artistique. Ils profitent également d’une formation continue obligatoire une fois par mois. Ces intervenants tout en couleurs visitent régulièrement 100.000 jeunes malades dans une vingtaine d’hôpitaux et 80 services pédiatriques. Ils jouent en duo, se renseignant au préalable auprès des soignants sur la pathologie et l’humeur de l’enfant. Ils adaptent ainsi leur intervention selon la maladie et le caractère de chacun.
Parce que chaque action compte…
La générosité du public est essentielle pour cette organisation caritative Loi 1901, reconnue d’intérêt général. Elle permet d’offrir du sourire à ces enfants hospitalisés et d’améliorer leur quotidien. Selon Clotilde Mallard, 79 % des ressources servent directement la mission sociale à l’hôpital, incluant la formation et l’intervention des comédiens ainsi que les outils de communication. 16 % des fonds vont à la recherche de financements et 5 % couvrent les frais de fonctionnement. L’association compte ainsi sur les dons, transmissions de patrimoine, assurances vie ou encore mécénat pour poursuivre son action. De nombreux bénévoles contribuent également au projet, à l’image des personnalités Gérard Jugnot ou Reda Kateb. Ce dernier avait réalisé son premier long-métrage Sur un fil, inspiré du Journal du Docteur Girafe, la fondatrice. C’est aujourd’hui grâce à l’altruisme de ces donateurs que l’association peut continuer d’exister.
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