Artiste contemporain français, Roderick Owen détonne avec son univers féminin et subversif. Dans cet art en mouvement, les escarpins deviennent sculptures et la liberté une réalité.

À la recherche du déclic

L’histoire de Roderick Owen est celle d’une recherche de sens. En toile de fond, il a une aspiration : être libre d’entreprendre ce qu’il veut avec amour et passion.

Dans sa quête, Roderick part à l’aventure et s’enrichit des échanges au gré des rencontres. Touche à tout, il s’essaye à plusieurs petits boulots, intègre l’armée puis devient scaphandrier. S’il vit au rythme de ses envies, là encore, le déclic se fait attendre.

Libre, il décide alors de tout plaquer pour trouver « ce qui va le prendre aux tripes ». Et c’est finalement sur une terrasse de la célèbre Place des Lices de Saint-Tropez, qu’il va avoir la révélation.

Couturier sur métal

Dans ce décor de carte postale, Roderick Owen assiste aux allées et venues de femmes élégantes et charismatiques. Il est alors frappé par la puissance que confère leur tenue et par la force des talons hauts. Dans ces derniers, il voit surtout une représentation de sa propre vie, un objet sans limite. L’artiste se lance alors un défi : donner vie à des escarpins en fer forgé. Comme un créateur de mode, il donne libre cours à son talent artistique et à son art en mouvement.

Aussi, il puise son inspiration du réel : de ce qu’il voit, entend et surtout ressent. Il en résulte des œuvres percutantes qui bousculent et transmettent des émotions fortes. Ses escarpins incarnent tantôt l’amour passionnel, tantôt l’extravagance des nuits tropéziennes. Des œuvres sexy, hors du commun et affranchies de toutes règles.

Un artiste à suivre

Pour vivre de son art en mouvement, Roderick Owen trace une nouvelle fois son propre chemin. Son univers affirmé attire l’œil de Vincent Martin, le directeur du mythique Tsar Folie’s de Saint-Tropez. Il poursuit ensuite son ascension à travers des collaborations avec de prestigieuses marques comme Imperial Heritage Caviar ou la Maison de Champagne Duval-Leroy.

S’ensuit des expositions chez des galeristes aux quatre coins de la France, en Angleterre et même à Miami. Et Roderick Owen ne compte pas s’arrêter là. L’artiste rêve désormais d’ouvrir sa galerie indépendante en France… En attendant, ses sculptures d’escarpins sont à retrouver au Tsar Folie’s de Saint-Tropez et sur sa galerie en ligne.

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