Depuis le XVIlle siècle, le bistrot parisien Cloche rythme la vie du quartier, témoin privilégié de l’effervescence des Halles, un marché emblématique. Chaque jour, à l’aube et en fin de matinée, sa cloche dorée résonnait sur la devanture du café. Un son familier, gravé dans la mémoire de Paris. En 1969, le grand marché quitte son berceau parisien pour Rungis, marquant la fin d’une époque. Mais la Cloche des Halles, elle, n’a jamais cessé de sonner. Si le folklore d’antan s’est estompé, l’esprit du lieu demeure intact. Une quête perpétuelle de convivialité, de saveurs authentiques et d’échanges vibrants, de jour comme de nuit. Niché à l’angle des rues Coquillière et Coq-Héron, Cloche s’imprègne de l’histoire vivante de ces deux voies parmi les plus anciennes de la capitale. Ici, tradition et modernité se mèlent dans un décor plein de caractère, où le passé inspire le présent sans jamais Palourdir.
Le come back du bistrot parisien retro-moderne


Cloche Paris se réinvente et affirme une nouvelle identité. Oubliez la brasserie d’antan, place à un bistrot parisien où le rétro flirte avec la modernité. Imaginé par le cabinet d’architecture Hypnos, cet écrin s’habille d’une direction artistique signée Olivier Leone. L’espace a été pensé comme un véritable cocon urbain. Dès que l’on pousse la porte, l’atmosphère s’impose. Murs en bois marron foncé, tables nappées de carreaux verts et recouvertes d’une fine feuille de kraft blanc, prète à être griffonnée au gré des inspirations des convives. Crayons à disposition, notes spontanées, croquis éphémères. Une manière ludique et vivante de faire vibrer la table, de la transformer en un espace d’échange et de créativité. Chaque élément fait écho aux grandes heures de la brasserie parisienne. Cloche Paris, plus qu’un bistrot parisien, un lieu de vie, un trait d’union entre passé et présent.
Un chef, Robert Mendoza


Basé à Paris, le chef Robert Mendoza mêle ses origines mexicaines aux techniques de la cuisine curopéenne moderne. Fort d’une expérience dans des établissements renommés tels que Verjus, Hertog Jan et The Willows Inn, Robert apporte un style fluide alliant sens esthétique, précision technique et saveurs audacieuses. Révélé au restaurant Le Saint Séhastien, Robert a conquis le cours des Parisiens en tant qu’ancien chef de Vivant 2, l’une des adresses les plus dynamiques de la capitale.
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