Maison Spampilla, c’est le nom qu’a donné Béatrice de Casalta à ses créations. Cette collection de joaillerie et de luminaires, étincelants de mystères, est bercée par la lumière de sa terre.

Un large univers créatif

Béatrice de Casalta puise son inspiration dans les décors qui l’entourent et dans les souvenirs de son enfance en Corse. C’est là-bas qu’elle a posé ses valises créatives en ouvrant voilà deux ans une boutique showroom à Bastia. Autodidacte « au cursus chaotique », elle intègre à 39 ans une école de design à Nice. Puis, débute dans la décoration.
En 2015, elle lance Spampilla et ses premières créations. Ces dernières sont de véritables nasses de pêcheur transformées en luminaires, tissées et cousues main, en jonc marin et myrte. À suspendre ou à poser, elles se déclinent aujourd’hui en applique et lampadaire indoor et outdoor. En parallèle, nait une collection de bijoux fantaisie où s’enlacent pierres anciennes, perles d’eau douce et rubans.

Une collection de joaillerie inspirée et plébiscitée

Un voyage en Inde lui permet de découvrir l’univers de la pierre précieuse, une révélation ! « J’ai rencontré des négociants, devenus depuis mes fournisseurs, et élaboré une collection de joaillerie. » En 2021, elle présente ses nouvelles pièces à Paris au salon Precious Room, Palais Vivienne. Sa fameuse bague zini, oursin en corse, en or rose et diamants blancs et noirs, marque les esprits. En 2022, la collection Immortelle, la fleur emblématique de Corse, est présentée en or rose ou blanc. Pourvue de diamants ou de saphirs multicolores, elle fait un tabac au salon Première Classe au Jardin des Tuileries
En janvier 2024, grâce au prix remporté au salon Creazione, elle expose à nouveau au Palais Vivienne. En effet, la collection capsule, influencée par le faste des princesses indiennes, avait séduit le jury.

L’île de toutes les beautés

« Je passe mon temps à dessiner, à me remémorer les moments en famille sur cette île qui regorge de beautés. » Preuve en est avec la bague Charles, une chevalière que portait son grand-père au petit doigt. Il y a aussi la bague Chardon qui, en son cœur, contient une fleur brûlée par le soleil. Cette dernière est représentée par une citrine et rappelle à Béatrice ses balades en montagne.

Et puis il y a l’Inde, et plus particulièrement les jardins du Rambagh Palace à Jaipur. « Ils m’ont inspirée pour concevoir la bague Peacoke. » Cette pièce se caractérise par une arabesque de paon qui se décline autour d’un rubis, assorti de diamants et d’émeraude. Béatrice a aussi imaginé une petite ligne d’étoles Pashmina bijou, avec l’immortelle cousue en clin d’œil. Elle a également créé des parfums d’ambiance évoquant l’appartement parisien de ses grands-parents ou la Balagne de sa grand-mère. Peut-être est-ce elle qui murmurait à son oreille : « L’avenir appartient à ceux qui croient en la beauté de leurs rêves. »

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