Installée dans son atelier de Boulogne-Billancourt, l’artiste céramiste Géraldine Bossavy délivre cours et stages dans une approche toute personnelle.

Le parcours d’une artiste céramiste

Modeler la terre, Géraldine Bossavy en a toujours eu envie. Cet attrait est peut-être en lien avec Limoges, sa ville de naissance, et son penchant pour l’art de la table et la porcelaine. Son attachement à la nature et son amour pour la sculpture, l’architecture et la peinture y sont aussi pour quelque chose.

Géraldine a pourtant commencé par des études de droit pour se lancer très jeune en tant que productrice événementielle. D’ailleurs, elle continue ce métier en parallèle des cours qu’elle délivre dans son Atelier Céramique de la rue Fessart à Boulogne. « J’ai toujours été très attirée par cette matière vivante, souple, très douce et sensuelle. »

A 40 ans, maman de deux enfants, son rêve devient réalité. Tout d’abord, elle commence par suivre des cours de sculpture/modelage. Puis, se prenant au jeu, l’artiste céramiste effectue des stages de tournage chez Un Jour d’Atelier. Elle se forme également à l’Atelier Céramique de Grégoire Scalabre et Pia Van Peteghem au Kremlin-Bicètre. À leurs côtés, elle découvre un travail méthodique, soumis aux aléas de la cuisson, à la délicatesse de l’émaillage et l’émotion intense ressentie à l’ouverture du four.

En 2018, l’artiste céramiste entreprend une année de Formation au CAP de tournage en candidat libre avec Grégoire Scalabre. Un artiste qu’elle admire « Parce qu’il ne s’interdit aucune voie, aucune technique. » En même temps, elle suit les cours de Marilyn Vince chaque semaine. Là-bas, elle appréhende le côté brut de cette terre chamottée poussée à l’extrême fragilité. Elle façonne alors ses propres créations qu’elle vend : de jolies pièces, majoritairement en grès, minimalistes et épurées.

L’envie de transmettre

Forte de ces expériences et titulaire du CAP tournage céramique, Géraldine a acquis de solides compétences. Elle est également diplômée en tant qu’« animatrice d’ateliers d’arts plastiques pour des publics diversifiés ». Elle donne des cours pouvant accueillir jusqu’à six personnes. De plus, elle propose des ateliers initiation-découverte de trois heures et organise des stages sur un week-end in situ. Le tout dans une ambiance toujours décomplexée : « 99% de mes élèves sont des femmes. Dès qu’elles commencent à toucher la terre, leur visage s’illumine comme un enfant qui joue avec de la pâte à modeler. C’est un réel moment de décompression après une journée de travail. Je ne suis pas très exigeante sur la technique. Ce qui m’importe dans mon enseignement c’est transmettre. Laisser libre cours à l’imaginaire, créer, partager pour mieux se ressourcer. La terre fait du bien ! »

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