Adélaïde Laurent-Bellue fait partie des artistes qui ne veulent rien imposer à leur spectateur. Seulement le faire rêver. Ses coups de pinceaux retranscrivent les vibrations de son monde intérieur, riche de mouvements, et de fête. Ils nous invitent à plonger dans un onirisme absolu, où la créativité est envoûtante.
Des œuvres ni figuratives, ni abstraites
Adélaïde Laurent-Bellue suit son instinct. Ses toiles naissent toujours de son quotidien et du vaste terrain de jeu qu’il lui inspire. La phrase d’une amie, une scène de rue qui l’a marquée, une image… Tout peut devenir le sujet de sa nouvelle création. Mais attention, si sa référence est toujours figurative, le spectateur serait bien en peine de décrire si ses œuvres le sont. L’artiste concède d’ailleurs aisément que dans ses peintures « la frontière entre le figuratif et l’abstrait est fine. »
Une alternance de couleur et de noir et blanc
Adélaïde Laurent-Bellue nous offre une large palette de créations. Certaines sont en noir et blanc, brutes et inspirantes. D’autres sont en couleurs, vives et fortes. Quelle que soit celle qui attire notre regard, le mouvement, les jeux de perspectives et ce petit quelque chose qui nous emporte, demeurent.
Mais pour l’artiste, le procédé créatif diverge. Ses œuvres en noir et blanc sont guidées par un besoin instinctif et impérieux de créer dans l’instant. Rapidement, urgemment. Celles en couleurs naissent de l’envie d’apprécier la lenteur. Le bleu, le rose, le jaune ou le vert requièrent un travail minutieux. Deux approches différentes, techniquement et viscéralement, qui apportent un dynamisme à son élan créatif.
Le pouvoir d’amuser
Les œuvres d’Adélaïde Laurent-Bellue ne s’inscrivent ni dans le témoignage ni dans le militantisme. Elles guident plutôt l’imaginaire du spectateur, non sans humour.
La liberté est totale puisqu’elle n’attend rien de lui, simplement qu’il perçoive ce qu’il souhaite. Souvent, ses toiles provoquent un sourire et « cela l’amuse d’amuser. » Que ses toiles puissent divertir dans un monde si incertain l’enchante.
Le dessin dans la peau
Lorsqu’on la questionne sur l’origine de ce besoin intrinsèque de dessiner et de peindre, la réponse semble évidente : « J’ai toujours eu un crayon à la main ! »
Dès sa plus tendre enfance, elle a aiguisé son regard sur l’art dans les musées, les expositions et les salles de ventes qu’elle arpentait avec ses parents. Jusqu’au jour où elle est passée de l’admiration à la concrétisation. Elle avait 5 ans. Depuis lors, elle n’a plus jamais lâché son crayon.
Les commentaires sont désactivés.