Le photographe innovant Pixeliums réinvente la photographie d’art. Pour sortir du cadre. De la monotonie. Des émotions connues.
Adolescent, ses prises de vues argentiques sont destinées à immortaliser les souvenirs. Doucement, l’artiste évolue vers le numérique et une autre forme d’art. Plus personnelle et mordante.

L’envie de susciter de nouvelles émotions

Le vert de l’herbe, le bleu du ciel, le blanc des nuages… Autant d’éléments répétitifs dont l’artiste, petit à petit, se lasse. Le rôle premier de la photographie, qui est de refléter au mieux la réalité, ne lui convient plus. Ni les réactions, automatiques, qu’elle suscite.

Il cherche alors une façon de créer de nouvelles sensations visuelles à travers la photographie. Il veut faire naître la surprise. Trouver le juste milieu entre une réalité, qui ancre dans l’existant, et une approche fantasmagorique, qui laisse la part belle à l’imaginaire. Être ici et ailleurs. Ouvrir une porte vers un autre monde.

La création du NAND2Art, un procédé innovant

Pour répondre à ses aspirations, l’artiste met au point un procédé de changement des couleurs de l’image. Un procédé qui rompt cette monotonie. Il sème le trouble en conservant les formes, l’ADN de la photographie, et surprend par le truchement des couleurs. La couleur prédomine alors sur la forme.
Ce procédé, qu’il nomme NAND2Art, devient sa signature photographique.

Pour chaque photo, le photographe Pixeliums explore l’immense palette de couleurs qu’il a à sa disposition. Il affine ses jeux de couleurs jusqu’à trouver l’équilibre parfait. C’est à l’instinct qu’il fige la version qui le satisfait. Des collections prennent alors vie. Chaque photo est source d’une douzaine de variantes possibles. Ses paysages urbains et naturels se teintent de couleurs électriques. La mer devient rose, un building vert, un ciel nocturne blanc.

Des formats à l’origine d’émotions insaisissables

Le photographe réalise tous types de formats, qui font naître des émotions insaisissables. La sensation diffuse, déstabilisante, de reconnaître le paysage contemplé sans pouvoir le définir s’impose au spectateur. Les grands tirages (90x135cm) ont une aura de mystère singulière. Car sa technique, innovante, a la particularité de conserver une très haute résolution. Ainsi, ses grands formats, au tirage limité, prennent des allures de « fenêtres sur mur. »
De véritables invitations à déambuler dans les méandres de paysages surnaturels qui deviennent des univers à part entière.
Et si l’illusion devenait la nouvelle réalité ?

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